L'idée maîtresse de Godin était l'association du capital et du travail. En 2000 est lancé le projet Utopia Ces deux phases sont suivies en 2015 d'une troisièmeConsacré à la vie au Familistère, à la concurrence apportée aux productions de l'usine Godin et aux expériences sociales comparables, le fonds comprend une collection de photographies du Familistère et de l'usine Godin, des appareils produits par l'usine Godin et des documents sur la vie du Familistère et de ses habitantsCe jardin fut créé en 1858 par Jean-Baptiste André Godin. Obligatoire de loger là, mais pas assez de place.
À partir de 1859, il entreprit de créer un univers autour de son usine de Guise, le « familistère », dont le mode de fonctionnement était comparable à celui des coopératives ouvrières de production. « Familistère » est le nom donné par Godin aux bâtiments d'habitation qu'il fait construire pour ses ouvriers et leurs familles, à partir de 1858 et jusqu'en 1883, probablement à partir de plans établis par l'architecte fouriériste Victor Calland. 10 juin - 1er juillet 1934. Fondée en 1880, la Société du Familistère transforme l'entreprise en une coopérative de production ; les bénéfices sont utilisés pour financer les diverses œuvres sociales (écoles, caisses de secours), puis le restant est distribué entre les ouvriers, proportionnellement au travail fourni pendant l'année. Jean-Baptiste André Godin (1817-1888), créateur de la manufacture des fameux poêles et génial industriel, fut aussi un expérimentateur social de tout premier plan.Pour faire la preuve pratique des bienfaits de la société harmonieuse imaginée par le philosophe Charles Fourier, il bâtit à partir de 1859 le Familistère ou « Palais social », un site unique au monde, une utopie réalisée. La cour intérieure du pavillon central du Palais social après réfection.« établissement où plusieurs familles ou individus vivent ensemble dans une sorte de communauté et trouvent dans des magasins coopératifs ce qui leur est nécessaire »L'Association du capital, du travail et du talent ou Société du Familistère« Les prôneurs de petites maisons ne remarquent pas qu'en descendant un peu, à partir de la petite maison, on voit poindre la hutte du sauvage […] Dans les campagnes, le mendiant en haillons possède un toit et un jardin. Sur le point culminant du jardin se dresse le mausolée dans lequel sont inhumés Jean-Baptiste André Godin et sa seconde épouse Marie Moret. Enfin, Godin met en place tout un système de protection sociale en créant des caisses de secours qui fournissent une protection en cas de maladie ou d'accident du travail et assurent une retraite aux plus de 60 ans. Réservation obligatoire, créneaux de visites, application des gestes « barrière », une nouvelle médiation au poêle,… Rendez-vous également sur le site »« par des institutions communes, les services que le riche retire de la domesticité.

Trois immenses cours couvertes par des verrières. Elle est alors intégrée au groupe Faute d'un ciment commun, l'utopie sociale qui avait été mise en pratique au Familistère se délite donc. Car son ambition est de fournir aux ouvriers de son usine « les équivalents de la richesse », c’est-à-dire ces avantages auxquels ils ne pourraient accéder de façon individuelle, faute de moyens.

Chaque échelon est franchi, en théorie, en faisant preuve de mérite au travail et d'implication dans la vie démocratique de l'Association (participation aux différents conseils etc.)
Les tramways électriques dans les villes françaises Ils ont fourni, par conséquent, en leur temps, des matériaux d'une grande valeur pour éclairer les ouvriers. Intérieur de la nourricerie du Familistère de Guise. Il comprend un potager, un verger et une partie « agrément », ponctuée de fontaines alimentées de différentes façons : eau stagnante, tourbillonnante, jet d'eau. Place Masséna à l'angle de l'avenue de Verdun.Nice.

Après 1880, quand Godin aura fait des familistériens des actionnaires, les associés vont réduire leur descendance et, grâce aux facilités dont ils bénéficient pour leurs études, les enfants des premiers ouvriers vont constituer une caste privilégiée qui bénéficie d’avantages sociaux conséquents et dont les intérêts vont diverger de ceux de la masse des ouvriers qui n’habitent pas le familistère. Il naît le 26 janvier 1817 dans le village d’Esquéhéries, où, en 1816, ses parents se sont mariés et ont acquis une maison.