La plupart des personnes décédées sont mortes étouffées dans leurs expectorations, qui regorgeaient souvent de sang.Si le virus semble avoir touché principalement les enfants et les personnes âgées, le taux de mortalité est surtout élevé chez les jeunes adultes. Le virus de la grippe espagnole aurait donc été l’ancêtre de la grippe H1N1 qui a fait craindre une pandémie en 2009. Il s'est adapté à l'humain pour s'y développer plus rapidement et le tuer plus efficacement. Le taux de mortalité passe de 0,001% à 3%, voire 5%. Et dans les années 1920 et 1930, on mettra en place plusieurs mesures, comme la pasteurisation du lait, et on fera des efforts pour contrer la mortalité infantile, la tuberculose et les maladies vénériennes. En vain. ... avec un taux de mortalité de 60%. Elle devance la "peste noire" de 1348, pandémie jusqu'alors la plus violente jamais connue qui a elle seule aurait fait environ 34 millions de victimes. »Et c’est bien ce qui surprend le plus : la moitié des morts sont des adultes de 20 à 40 ans, alors que la grippe classique décime presque uniquement les bébés et les personnes âgées. Vous pouvez également à tout moment revoir vos options en matière de ciblage. Dans la dernière semaine d’octobre, à Paris, 300 personnes sont emportées chaque jour.« Il y a deux façons de mourir de la grippe : d’abord, directement à cause du virus, qui attaque les poumons et peut tuer en deux ou trois jours, un peu comme un choc anaphylactique. Civils et soldats succombent à ce fléau qui frappa l'humanité comme une double peine après quatre années d'horreurs.
C'est ainsi qu'en 1922 la Société des Nations (SDN), décide de créerLes informations recueillies sont destinées à CCM Benchmark Group pour vous assurer l'envoi de votre newsletter.Elles seront également utilisées sous réserve des options souscrites, à des fins de ciblage publicitaire. En France, la grippe saisonnière frappe chaque année en moyenne 2,5 millions de fois et est la cause de 5 décès par jour en moyenne. Le concept de "grippe espagnole" est apparu dans les pays en guerre, dont les journaux reprenaient les seules informations dont ils disposaient et qui venaient.. d'Espagne, pays neutre, où les journalistes parlaient librement de "grippe européenne". La diminution du nombre de grippés à la fin de la première phase occulte une réalité bien plus préoccupante, celle de la prolifération des cas sévères, signe que le virus, loin de s’éteindre, est en train de se renforcer.Les Français sont alors essentiellement préoccupés par le conflit. Les enfants et les personnes âgées, qui disposent d'un système immature pour les uns, affaiblis pour les autres, auraient donc été en partie épargnées par ce phénomène.Contrairement à ce qu'indique son nom, le virus n'a rien d'espagnol. Il faut dire que le virus de la grippe ne sera identifié qu’en 1933, et qu’on ignore alors tout des différents agents infectieux.À l’été 1918, on observe une accalmie. On imagine bien qu’avec 200 militaires dans un wagon, non seulement la probabilité de contamination est forte, mais la charge de l’inoculum, c’est-à-dire la quantité de virus contractée, est aussi extrêmement élevée. Elles seront peut-être moins mortelles, grâce aux techniques de réanimation et aux antibiotiques, mais elles pourraient tout de même faire beaucoup de dégâts. On voit sourdre une mousse sanglante entre leurs lèvres bleuies », écrit le spécialiste français.
Avec l’accroissement actuel de la population, de la pauvreté, les contacts de plus en plus fréquents avec les vecteurs animaux, il est hautement probable que d’autres pandémies apparaîtront, de grippe ou de coronavirus, par exemple. « Il s’agit d’un virus H1N1, un ancêtre de celui qui a sévi en 2009 », précise Patrick Berche.«Personne ne sait d’où il vient.
« En France, à ce moment-là, on ne trouve presque rien sur le sujet dans les journaux, souligne le docteur Berche. Les gouvernements se rendent compte de la nécessité d'une médecine socialisée, mais également des impératifs de l'hygiène et d'un réseau de surveillance pour répondre à ces épidémies qui ne peuvent pas être traitées de façon individuelle. Le camp Funston, dans le Kansas, est un de ceux-là: plus de 56 000 militaires y sont cantonnés. Le Sras, c'était 10%", poursuit-il. Combinée avec sa bonne capacité de contagion, elle a tué plus de 50 millions de personnes. De nombreux lieux publics - écoles, salles de spectacle, gares - sont désinfectés et fermés.A partir d’octobre 1918, les journaux évoquent enfin la dangerosité de l’épidémie, pour suggérer à leurs lecteurs les remèdes les plus improbables que d'aucuns qualifieraient de charlatanesques. Avec au moins 50 millions de morts, l'épidémie de grippe espagnole a provoqué de 1918 à 1920 une hécatombe bien pire que la Grande Guerre et ses 10