Si vous continuez à utiliser ce dernier, nous considérerons que vous acceptez l'utilisation des cookies. Au total, 66 millions de soldats ont été mobilisés durant la Grande guerre pour aller combattre au front dans des conditions souvent horribles. Ces guerres-là – excusez-moi si je maintiens cette idée car elle me semble vraie malgré vos objections – n’ont plus rien ni de civique ni de chevaleresque, comme le suggèrent les témoignages de poilus en 14, les récits de Stalingrad, de Sarajevo, du Rwanda, etc. La guerre a donc une nécessité éthico-politique incontournable, reste que « reconnaître la raison comme la rose dans la croix de la souffrance présente » n’invite pas nécessairement à s’en réjouir !J’ai trouvé cet article extrêmement intéressant. Ils doivent évoluer vers un rôle de stratège, véritable business partner au côté des dirigeants, en étant capables de décoder le contexte et de construire des solutions avec des regards croisés dirigeants – juristes.Les entreprises doivent inviter les Juristes à se former en Intelligence Juridique pour qu’ils assument ce rôle : Se former à l’Intelligence Juridique, une nécessité dans la guerre économiqueSe former à l’Intelligence Juridique, une nécessité dans la guerre économiqueNous utilisons des cookies pour vous garantir la meilleure expérience sur notre site. Dire le droit n’est plus suffisant. Mais j’espère ne pas mal comprendre vos paroles en relançant un peu notre conversation :C’est que je l’avoue, lorsque vous parlez vous-mêmes des exigences adressées au peuple selon l’idée éthique du sacrifice de l’attachement à la vie dans certaines conditions, de ressources en héroïsme, de lutte contre les barbares, de défendre certaines valeurs, j’entend « communauté de citoyens » là où vous écrivez « le peuple ».
Une paix durable et éternelle serait vectrice de Pas plus qu’elle n’est souhaitable, la paix n’est réalisable car la guerre n’est pas Comme le souligne l’auteur : « Il n’y a pas de préteur, il y a tout au plus des arbitres ou des médiateurs entre les Etats, et de plus les arbitrages et les médiations sont contingents, dépendent de leur volonté particulière. La conception kantienne d’une paix perpétuelle par une ligue des Etats qui réglerait tout conflit et qui écarterait toute difficulté comme pouvoir reconnu par chaque Etat, et qui rendrait impossible la solution par la guerre, suppose l’adhésion des Etats, laquelle reposerait sur des motifs moraux subjectifs ou religieux, mais toujours sur leur volonté souveraine particulière, et resterait donc entachée de contingence » §333. Où est donc la morale là dedans ?Quoiqu’il en soit et en dépit de ce désaccord, merci beaucoup pour votre lecture de ce texte de Hegel que je ne connaissais pas. Cette thèse de Hegel apparaît aussi bien dans Principes de la philosophie du droit que dans La Raison dans l’histoire et Leçons sur la philosophie de l’histoire. L’adversaire est ainsi devenu un ennemi radical : dans ces conditions, ne croyez vous pas que la victoire reviendra au plus puissant, comme le suggère l’invention atomique ? Pourtant, très curieusement sous la plume de Hegel, on lit que cette idée est une simple idée philosophique. Avec elle, l’obligation de mettre en jeu son attachement naturel à la vie et à ses biens temporels pour sauver un bien moral supérieur (l’indépendance de l’Etat garantissant la coexistence des libertés sous la loi commune objective) cesse d’être un « un thème de rhétorique artificielle », une façon de parler édifiante. Intervenir a posteriori non plus. Connaissant mal Hegel, il est certain que mon jugement manque de justesse et probablement de justice. Chaque fois que nous passons d’un principe spirituel à un autre, cela se manifeste par la victoire dans la guerre du peuple qui incarne le nouveau principe de l’Esprit.Simone, je parle d’une conciliation au sens hégélien du terme Aufhebung, d’un dépassement dialectique de deux points de vue philosophique.
[...] La guerre comme état dans lequel on prend au sérieux la vanité des biens et des choses temporelles qui, d'habitude, n'est qu’un thème de rhétorique artificielle, est donc le moment où l'idéalité de l'être particulier reçoit ce qui lui est dû et devient une réalité.
C’est justement parce que nous savons désormais qu’elles n’améliorent pas l’humain que nous ne désirons plus et ne pouvons plus « souhaiter » le déclenchement d’une « bonne » guerre. Mais il ne va pas de soi de justifier une thèse détestable et s’il en est une, c’est bien celle qu’étaie le texte présenté ci-dessous.