J’ai consulté un autre médecin, qui m’a fait faire une prise de sang dont les résultats n’étaient pas bons. Ce fut un soulagement, car c’est le lymphome qui se soigne le mieux, le protocole étant au point depuis longtemps, les médecins étaient très confiants. La radio a montré un élargissement du médiastin (je n’avais jamais entendu ce mot auparavant) et le radiologue m’a fixé rdv dès le lundi pour un scanner. Cet été 2013, j’avais décidé de me remettre à la course à pied, que j’avais laissé tomber le temps de la grossesse. Vous auriez pourtant tort de prendre les démangeaisons à la légère. Le lendemain, je suis allée voir le Professeur D. F.du service de médecine interne aux Nouvelles Cliniques Nantaises. Je suis retournée voir ma généraliste en août qui m’a orientée vers un ORL. Voilà pour le protocole. Il m’a fait passer des examens pour éliminer la mononucléose et la tuberculose, puis ne sachant pas où chercher m’a orienté vers le service de médecine interne sur Nantes. Je n’ai pas perdu mes cheveux, même s’ils ont beaucoup perdu en épaisseur, j’ai continué mon travail à mi-temps, je n’ai jamais eu de nausée ni vomissement, au contraire, je mangeais deux fois plus sans prendre un gramme. Certes, il a fait son boulot en vérifiant à l’aide de sa caméra que ma gorge était saine (les ganglions découverts par la suite ne devaient pas être visibles puisque concentrés dans le médiastin), mais je n’ai pas aimé sa façon de me dire que c’était psychologique et qu’il fallait juste que j’arrête de me racler la gorge. Ces résultats surprenants proviennent de l’unique centre de recherche français entièrement dédié au "prurit", le nom médical des démangeaisons. Avec le recul, je pourrais presque en rire. Si vous le souhaitez, vous pouvez, vous aussi apporter votre témoignageAssociation de malades atteints d'un lymphome ou cancer des ganglions, une forme de cancer du sang touchant certains globules blancs, les lymphocytes. Même si je m’y étais préparée tout le week-end, je n’y croyais pas vraiment. Ce dernier s’est montré très désagréable. Ils sont aussi sans doute les mieux armés pour les calmer. ». On m’a enlevé ma chambre implantable le 21 juin.
Homéopathie : urtica urens 15 CH en cas d’urticaire.
Dans la pratique, une séance toute les deux semaines au CHU de Nantes, le mercredi, de la fatigue, surtout les soirs et lendemain de cure, des corticoïdes pour tenir (qui ouvrent l’appétit) mais globalement je me sens chanceuse. Prurit : ... (Il est vrai que certains cancer, surtout les lymphomes, peuvent donner un prurit, mais généralement il y a bien d’autres symptômes : ganglions, fatigue, amaigrissement. L’été a passé, la toux est restée. Je n’y arrivais pas, j’étais fatiguée : pas de souffle, pas de progression, pas d’envie. Je mettais tout ça sur le compte de la grossesse, du corps qui a changé, de l’absence de sport pendant des mois. J’ai un rêve, c’est de courir un marathon en 2015 (jusqu’ici je n’ai couru qu’un semi, une fois), comme un défi lancé à moi-même et à la maladie. Mon âge, la perte de poids, les sueurs nocturnes ne laissaient aucun doute, restait à savoir de quel type.
Pourtant aussi fréquent, il reste méconnu et délaissé, car considéré à tort comme moins grave que la douleur par les soignants comme par les patients. Le lendemain, je suis allée voir ma généraliste. Le sujet vous paraît anecdotique ? Le rdv était calé pour dans moins de trois semaines. Encore un mot que je découvrais.
Beaucoup de colère aussi que ça m’arrive aussi peu de temps après avoir eu un bébé et alors que j’avais toujours eu une vie saine : pas de tabac, une alimentation équilibrée, du sport. Ces derniers vivent aussi dans un contexte de culpabilité car ils entendent toujours « Il n’y a pas que les maladies de peau qui grattent et les causes de Idée reçue : certains médicaments anti-cholestérol comme les satines ne provoquent pourtant pas spécialement de prurit.A noter : Un prurit isolé n’est jamais dû à une allergie ! Agrément au niveau national d'association représentant les usagers dans les instances hospitalières ou de santé publique, par arrêté du 6 juin 2018 (JO du 15 juin 2018). Mais vous réalisez que ça pourrait être un cancer ?? Prurit ou démangeaison. Il me répétait de ne pas m’inquiéter, qu’en médecine interne on saurait vers quoi m’orienter. L’une des rares enquêtes conduites en France* illustre la grande fréquence du prurit : près de 30% des personnes disent avoir souffert de prurit dans les sept derniers jours et localisé n’importe où sur le corps.
Dès que je voulais chanter une chanson à ma fille ou lui lire une histoire, j’avais des contractions qui venaient du ventre et provoquaient cette toux sèche qui m’empêchait de parler. J’en ai quand même beaucoup voulu à ce cancer de me voler mon temps (entre les cures, les prises de sang au labo, la fatigue, les consultations, les scanners, etc…) et mon énergie que j’aurais préféré consacrer à ma fille. La maladie est sournoise, elle touche n’importe qui.
S’il y a une allergie, elle se manifeste sous forme d’urticaire, d’Recevez encore plus d'infos santé, en vous abonnant à la quotidienne de E-sante.Votre adresse mail est collectée par E-sante.fr pour vous permettre de recevoir nos actualités. Je pense souvent à la difficulté aussi d’être « accompagnant ». Elle a alors pensé à une pneumonie et a réussi à m’avoir un rdv pour une radio des poumons l’après-midi même. En mai j’avais eu une grosse angine et comme j’ai toujours été « sensible » de la gorge, je ne m’étais pas inquiétée outre mesure. Découvrez des conseils d'expert pour en venir à bout. La radiothérapie a été plus difficile. J’ai fini mes traitements le 15 avril 2014. I/ Les mots et les faits. En septembre, d’autres symptômes ont fait leur apparition : des sueurs nocturnes, des démangeaisons nocturnes sur les pieds, le besoin de dormir plus tout en étant toujours fatiguée, et une perte de poids inexpliquée. 4 cures de chimio (soit 8 séances) et 15 séances de radiothérapie. Pr Laurent Misery, directeur du laboratoire de neurobiologie de la peau (Université de Brest) et du service de dermatologie CHU de Brest et co-auteur de l’étude : « Le prurit peut être aussi intense et invivable que la douleur.