Cela me gêne sur le plan philosophique. La question fondamentale pour moi est où cela mènera. iPS. Tout ce qui est techniquement possible ne se réalise pas, preuve en est le clonage humain.
Pourquoi cloner les animaux? Il faudrait mettre des guillemets, car la thérapie génique n’a rien à voir avec l’eugénisme politique, qui était coercitif et voulait empêcher les personnes dites dégénérées de procréer dans le but de préserver la santé de l’espèce humaine.
Tout ce qui est techniquement possible ne se réalise pas, preuve en est le clonage humain.On redoute aussi l’eugénisme. Bioéthique: doit-on autoriser la correction génétique des embryons ?
Tout d’abord, cela nourrira l’illusion que tout est génétique, mais ensuite nous confrontera au paradoxe que dans la vie, ce sont les imperfections qui nous enrichissent.
Humour : les Français sont-ils des Gaulois réfractaires ?
Ou des maladies qui apparaissent plus tard dans la vie? Le clonage humain irait donc contre les mécanismes de l'évolution de la vie. La perspective du clonage reproductif humain, si elle reste la plus inquiétante, nous rappelle surtout, en dehors des questions éthiques qu’elle soulève relativement à la nature même de l’être humain, que rien ne doit être tenté dans ce domaine, ne serait-ce qu’en raison de l’interdiction absolue, qui doit prévaloir, de certaines expérimentations sur l’homme. Football : fallait-il se priver de Ballon d’Or 2020 ? Toutefois, les progrès récents de l’édition du génome (grâce à la technique Crispr-Cas9) posent la question de savoir s’il ne faudrait pas revenir sur cette interdiction, vu le potentiel thérapeutique de cette approche. Certes, le génie génétique permettrait, en théorie, de s’y diriger, mais dans les faits, il n’y a pas de raison de le craindre si on place des barrières juridiques judicieuses. Aujourd’hui on pourrait déjà sélectionner des embryons sur la base de leur variante du gène de la myostatine, un régulateur du développement musculaire.
Certes, actuellement, les risques pour le futur enfant sont encore trop importants et, pour la plupart des parents, l’option la plus sûre reste et restera de pratiquer un diagnostic préimplantatoire sur leurs embryons afin d’en implanter un qui ne soit pas porteur de la maladie qu’ils veulent épargner à leur enfant.La thérapie germinale permettrait toutefois de guérir définitivement, chez le futur enfant et dans toute sa descendance, une maladie souvent délétère.
Ces “ciseaux” pourraient couper un gène bien spécifique dans l’ADN pour le remplacer par un gène non défectueux voire plus performant.Pour tout comprendre sur la technique et aller plus loin : Les thèmes abordés sont bien évidemment au cœur du débat actuel de l’avenir de la science.
Il faut poser un interdit au nom du principe de précaution.
Avec la thérapie génique, il s’agit simplement pour les parents d’avoir un enfant en bonne santé.
Or cette situation est en train de changer: dans certais cas bien précis, on peut maintenant soigner un embryon plutôt que de l’éliminer et l’espoir existe de pouvoir intervenir de manière plus large dans un futur pas trop lointain en traitant des maladies génétiques. L’homme risque ainsi de devenir l’apprenti sorcier, jouant avec ces propres gènes…La deuxième raison de ma réticence est la question que pose cette méthode : quelles maladies génétiques doivent être éradiquées ? On peut donc remarquer que les arguments contre le clonage humain sont plus "fort" que ce pour. Peut-on autoriser le clonage humain ?
Deux techniques sont déjà disponibles et ont été utilisées avec succès: le don de mitochondries (qui a permis la naissance de deux enfants récemment) et la restauration de la diploïdie (une naissance en 2002 déjà).Ces deux techniques n’impliquent pas d’intervention dans les gènes de l’embryon pour les corriger, contrairement à la thérapie génique germinale, qui reste interdite un peu partout. » Quand la technique sera devenue sûre, quelles bonnes raisons y aurait-il de s’y opposer ? En effet, depuis la fausse annonce en 2004 du coréen La technique consiste à implanter le noyau d'une cellule somatique adulte dans un ovocyte énucléé pour commencer le développement embryonnaire et obtenir des cellules totipotentes dites aussi cellules souches.
S’agira-t-il de maladies extrêmement invalidantes, avec une très basse qualité de vie pour les personnes affectées ? Beaucoup de personnes en rêvent, pourtant il n’est toujours pas légal. Mais aussi sur le plan scientifique, car une modification dans un gène peut mener à des effets secondaires non désirables à cause du phénomène de la pléiotropie (un gène peut déterminer plusieurs caractères phénotypiques, souvent encore inconnus).
1) Le clonage des animaux est pour la recherche médicale un outil très utile car on peut étudier le développement précoce de l' embryon, ou encore la différenciation cellulaire et ses dérèglements, à l'origine des cancers.Le clonage peut donc amener une aide essentielle a la médecine.
Pour commencer, une modification du génome signifie une modification du patrimoine commun de l’humanité.
Le dopage génétique est arrivé…Bien sûr, aujourd’hui cela n’est pas encore possible, mais un jour on déchiffrera la régulation génétique d’autres traits, comme l’intelligence, la personnalité, la beauté, et à ce moment l’eugénisme sera de retour.Certains, comme le philosophe Julian Savulescu, considèrent que ce sera notre devoir moral d’améliorer nos enfants par la modification génétique, si un jour cela devient possible.
On redoute aussi l’eugénisme. Le diagnostic préimplantatoire, et même le diagnostic prénatal, ont d’ailleurs déjà ce genre d’effet.La thérapie embryonnaire en général, et la génétique germinale en particulier, sont en définitive des moyens de faire entrer un peu plus l’embryon dans son humanité, puisqu’il va devenir par là un patient possible, comme tout un chacun.Dans un avenir proche, la modification génétique d’ADN dans les embryons humains, par la méthode CRISPR-Cas9, sera possible. On retrouve l’L’objectif final de ces Etats Généraux ? La Grande-Bretagne autorise depuis 2002 le clonage thérapeutique pour tous les tissus même les tissus humains, à conditions que les recherches soient dans le but de maladies incurables.Les recherches sur l’embryon humain sont possibles au maximum jusqu’à 14 jours.